Histoire

Notre sigle et sa symbolique

– En tête, un bandeau jaune représentant les initiales de l’association : Mémoire de la Libération Dauphinoise

– Au centre, une cocarde dont la partie gauche est Française et la partie droite Anglaise, sont inscrites dans une étoile blanche représentant les États Unis. On a là, les trois forces principales qui ont participé à la libération de la France.

– Un glaive pour symboliser le combat de notre devise : « Vaincre l’oubli ».

– Le dauphin héraldique représente la région que nous privilégions sans qu’elle soit exclusive, surmonté du patch bleu ciel (écusson divisionnaire) de la 36th (36ème) Division Américaine dite Texas, d’où elle est originaire, et qui fut la première unité alliée à traverser notre province.

 

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Tout est parti d’un film dont plusieurs séquences devaient relater la disparition des traditionnels feux de joie d’un village au cours de la seconde guerre mondiale, illustrant ainsi les paroles de l’auteur : « Hitler a éteint les feux des réjouissances pour allumer les feux de l’horreur ». La recherche des uniformes, accessoires, matériels et des espaces raccords avec l’époque coïncida à la fin du tournage au 50ème anniversaire de la libération. Plusieurs municipalités profitèrent de cette aubaine pour organiser leurs cérémonies et nous firent reprendre du « service ».

A partir de ce jour, nous avons été conjointement criblés de questions et frappés d’une envie furieuse de comprendre dans le détail ce qui c’était passé dans ces années troubles. Captivés par les histoires petites ou grandes, clamées ou cachées, nous n’avons jamais baissé la garde.

Toujours plus loin, dans le détail, comme un immense puzzle, on a hâte que l’image se reconstitue en sachant pertinemment qu’elle ne le sera jamais.

Plus tard, pour mieux comprendre les origines du second conflit mondial, nous avons inexorablement versé dans la Grande Guerre depuis 2007, comme si nos journées étaient trop longues et trop simples, nous avons ainsi rajouté de la curiosité à la complication. Les documents et le matériel en bon état étant plus rares, nous sommes comblés.

Il y a des variantes pour chacun d’entre nous concernant le déclic, la sensibilité et le centre d’intérêt prioritaire, mais tous, que ce soit pour les uniformes, les accessoires, la mécanique ou l’histoire proprement dite, ont l’attrait de la conservation, la protection et la transmission du patrimoine.

 

VAINCRE L’OUBLI